A Paris, c’est la révolution, mais au palais de Versailles, c’est le désarroi. Tandis qu’à l’extérieur, le peuple manifeste avec colère, à l’intérieur, Marie-Antoinette et son mari, le roi Louis XVI, attendent leur exécution depuis maintenant 15 ans. L’affaire traîne en quelque sorte. Il y a des obstacles bureaucratiques, des querelles au sein du nouveau gouvernement et surtout des luttes de pouvoir massives entre les meneurs de la révolte, qui préfèrent d’abord s’entretuer. Entre-temps, Louis est même allé jusqu’à prendre les choses en main : Il a bricolé pour lui et sa femme une de ces guillotines dernier cri, qui a toutefois encore quelques défauts de construction et produit par erreur des cadavres qui n’étaient définitivement pas prévus.
Parallèlement, l’affaire du collier refait surface – une intrigue ancienne dans laquelle personne ne sait plus qui a voulu livrer qui et pourquoi. Et que veut cet avorton de Napoléon, qui apparaît soudainement au château et semble poursuivre son propre agenda ? À mi-chemin entre les Monty Python et Quentin Tarantino, entre le slapstick, la screwball comedy sophistiquée et le drame historique opulent à la Alexandre Dumas, Peter Jordan a écrit une comédie mortellement sérieuse et tumultueuse, qui remet une fois de plus en lumière des choses connues et tire des flèches amères vers notre époque. Enfin, Marie-Antoinette est une fête pour quatre comédien.nes qui changent d’attitude et d’identité à un rythme effréné.
Avec: Marilena Weichert (Marie-Antoinette), Thomas Cermak (Louis XVI), Sarah Herrmann (Madame Dubarry) und Markus Fisher (Robespierre)
Mise en scène: Diana Zöller
Langue: allemand
Théâtre de chambre musical d‘Edzard Schoppmann
À travers une suite de tableaux musicaux, deux comédiennes jouent, chantent et racontent l‘ascension de deux monstres sacrés, idoles en leur temps et que liait une profonde amitié.
Toujours traquées et observées par le public, souvent autodestructrices, Marlene Dietrich et Edith Piaf possédaient toutes deux une volonté de fer qui leur permit de réussir. Arrivées au sommet de l‘Olympe du show-business, elles furent déchirées entre l’envie de tout donner et l’impossibilité de se préserver. À la fin de leur vie, elles sombrèrent dans un enfer de solitude et de dépendance.
Un spectacle musical et à fleur de peau : des chansons légères en apparence, mais qui ouvrent des abîmes.
Marlene Dietrich: Juliane Hollerbach
Edith Piaf: Zabou Lux
Josef von Sternberg, Jean Gabin et beaucoup d’autres: Richard Doust
Mise en scène: Edzard Schoppmann
